• Danakil

    Biographie:

    Danakil est né en l’an 2000, de la rencontre de 8 étudiants de la région parisienne. Très rapidement le groupe a commencé à se produire sur des scènes locales, et posa dès ses débuts les bases d’une identité sonore qui le suivra, et qu’il ne cessera de développer.

    En 2006, après une centaine de concerts Danakil enregistra en autoproduction son premier album, « Microclimat ». Cet album est un recueil des morceaux-clés joués par le groupe depuis sa création, et qui ont attiré à lui un public fidèle et grandissant.

    Le succès rencontré par ce premier opus marque le passage d’un fonctionnement associatif à un fonctionnement plus professionnel, il ouvre des portes à de nouvelles programmations et amène le collectif à faire de nombreuses rencontres décisives pour son développement. Aujourd’hui, avec près de 300 concerts à son actif, Danakil démontre qu’il est un groupe de scène, porté par une énergie collective communicative et un charisme grandissant.

    En 2008, fort de l’expérience acquise, Danakil retourne en studio afin de préparer la sortie de son deuxième album. Intitulé « Dialogue de sourds », celui-ci balance entre reggae roots et sonorités modernes. Au long des 12 titres qui composent ce nouvel opus, Danakil continue d’observer et de dénoncer les travers d’une société en pleine évolution. Véritable témoignage musical, « Dialogue de sourds » reste fidèle au style revendicatif et engagé qui a fait le succès de « Microclimat ».

    A souligner la participation de nombreux artistes reconnus comme le trio mythique des Mighty Diamonds, le MC Anglais General Levy, ou encore le toaster jamaicain Jah Mason.

    Avide de scènes, toujours sur la route, le groupe attend donc avec impatience le mois de Mai afin de présenter les titres de son nouvel album à l’ensemble de son public !

    Danakil


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                                              2002 : Création du groupe, à l’origine la volonté de quatre plus ou moins jeunes gens de former un groupe punk rock antifasciste et anticapitaliste. Tristan est alors à la guitare, Jef à basse, JB à la batterie et Solen au chant. Très vite, Victor guitariste et membre fondateur de la Brigada Flores Magon, rejoins le groupe.
     
    Février 2003 : Premier concert à Montreuil, lors de la fête du Combat Syndicaliste - le journal de la CNT - où ils partagent l’affiche avec Ya Basta et la Brigada Flores Magon. L’accueil est bon, et le groupe va enchaîner les concerts de soutien et les fêtes rock’n’roll. En peu de temps le groupe se fait une place dans la scène antifa radicale.

    Les Brixton Cats continuent d’écumer les salles de concert. Leur engagement se traduit par toujours plus de concerts de soutien et par leur participation à l’organisation de concerts dans le cadre de la CNT, du RASH et des collectifs Rock’n’Riot et Barricata.

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    Septembre 2004 : Nouveau changement de line-up, Tristan décidant de se consacrer entièrement à son rôle de guitariste au sein de la Brigada, qu’il a rejoint quelques mois auparavant… Mathieu guitariste de Paranoi, repéré lors d’un concert en soutien à la CNT où les deux groupes partageaient l’affiche, prend sa place.
     

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    La nouvelle formation est rapidement prête pour écumer les concerts et les festivals de Paris à Genève, Rennes, Bordeaux, Nancy, ou encore Dijon et Metz. Ils partagent la scène avec des groupes aussi prometteurs que Red Kick et Red Riot mais aussi des pointures comme Angelic Upstart, Conflict, The Oppressed, La Souris Déglinguée, Oi Polloi, The Movement, Stage Bottles.


    Juillet 2005 : Enregistrement du 1er album du groupe en Bourgogne au Kaiser Studio avec Lucas Trouble aux manettes. Ce premier album éponyme de 14 titres comporte beaucoup de nouvelles compositions ainsi que quelques titres déjà présents sur la démo que le groupe tenait à réenregistrer avec la nouvelle formation. L’album sort en France chez Solitude Urbaine et chez Fire and Flames en Allemagne. Une version vynil est également pressé et sort chez Hysterik et Anarkoi, label rattaché à Maloka.


     



     

    Aujourd’hui, après une alternance de concerts et de phases de retrait de la scène à cause de la santé d’un des membres, le groupe se prépare à enregistrer son 2ème album dans sa formation actuelle.


    Formation Actuelle :
    - Solen, chant
    - Jeff, basse
    - Mathieu, guitare
    - Nico AKA "Francis", batterie

    Brixton Cats


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  • Tiken Jah Fakoly, de son vrai nom Doumbia Moussa Fakoly, est un chanteur de reggae ivoirien.

    Doumbia Moussa Fakoly est né le 23 juin 1968 à Odienné au nord-ouest de la Côte d'Ivoire. Issu d'une famille de forgerons, Fakoly découvre assez tôt la musique reggae et monte son premier groupe, Djelys, en 1987. Il réussit peu à peu à se faire connaître au niveau régional puis national avec ses concerts.

    Très concerné par l'évolution sociale et politique de son pays, Tiken Jah écrit des textes incisifs sur la situation électorale qui fait suite à la disparition d'Houphouët-Boigny en 1993, ce qui lui valut une grande popularité au sein de la jeunesse.

    En 1998, il monte pour la première fois sur scène en Europe, à Paris.

    Depuis 2003, Tiken Jah Fakoly vit exilé au Mali suite à des menaces de mort.

    Il obtient la Victoire de la musique en 2003 dans la catégorie album Reggae/Ragga/World pour l'album Françafrique.

    En 2002 et 2005 il chante lors de la Fête de l'Humanité.

    Lors d'un festival de rap à Dakar, Sénégal en décembre 2007, Fakoly démande entre autres au président Wade de « quitter le pouvoir s'il aime le Sénégal », il parle aussi du danger que coure le pays. Fakoly est déclaré « persona non grata » au Sénégal suite à ces déclarations jugées « fracassantes, insolentes et discourtoises » par le gouvernement sénégalais. Un arrêté d'entrée et de sortie du territoire sénégalais a été pris par le ministre de l'Intérieur. Fakoly quitte le pays le lendemain.

    En juillet 2008, il joue au festival Solidays, puis au festival Emmaüs de Pau (18000 personnes).

    Tiken Jah Fakoly joue une musique pour « éveiller les consciences ». Les paroles de ses chansons parlent de beaucoup d'injustices que subit la population de son pays d'origine, mais aussi et surtout du peuple africain. Par « musique qui éveille les consciences », Tiken Jah Fakoly explique que les peuples qui vivent sous l'oppression sont des humains au même titre que les autres, qu'ils ont les même droits que tout être humains et qu'ils ont leurs cultures et leurs valeurs. Sa musique est engagée contre la mainmise que l'Occident, particulièrement la France, a sur les richesses d'une grande partie de l'Afrique, notamment au Gabon, au Congo, une oppression également politique qui se traduit par le contrôle des chefs d'États africains via les lobby français qui, quitte à provoquer des guerres, se démènent pour leurs intérêts.

    Il est pour l'annulation de la dette des pays africains, et s'est rapproché du mouvement altermondialiste. Il s'est impliqué dans les manifestations anti-G8. Fakoly est un des auteurs de l'album Drop the Debt (2003), au profit de l'organisation altermondialiste ATTAC et African Consciences.

    Tiken Jah Fakoly dénonce le colonialisme et la néo-colonisation :

    «  Après l'abolition de l'esclavage
    Ils ont créé la colonisation
    Lorsque l'on a trouvé la solution,
    Ils ont créé la coopération
    Comme on dénonce cette situation.
    Ils ont créé la mondialisation.
    Et sans expliquer la mondialisation,
    C'est Babylone qui nous exploite »

    Il est également sensible au problème des ventes d'armes à l'Afrique, du pillage de ses richesses et des soutiens occidentaux à la dictature:

    «  La politique France AfricaC'est du blaguer tuer
    [...]
    Ils nous vendent des armes
    Pendant que nous nous battons,
    Ils pillent nos richesses
    Et se disent être surpris de voir l'Afrique toujours en guerre.
    Ils ont brûlé le Congo
    Enflammé l'Angola.
    Ils ont ruiné le Gabon
    Ils ont brûlé Kinshasa
    [...]
    Ils cautionnent la dictature
    Tout ça pour nous affamer. »

    L'expression "blaguer tuer" signifie, selon l'auteur : « On nous blague veut dire qu'on fait comme si on nous aimait et pourtant d'un autre côté on nous massacre, on nous tue. Par exemple l'armée française, venue soi-disant pour protéger la communauté internationale, est en Côte d'Ivoire simplement pour protéger les intérêts français ».

    Le thème de Babylone, qui, dans la culture reggae et rastafari, désigne l'occident matérialiste, est également un thème récurrent des chansons de Tiken Jah Fakoly :

    «  Dans ce monde où le système a rendu le pauvre impuissant et muet
    Oui partout dans ce monde, la loi décidée par les hors-la-loi
    Ce monde de capital où la moralité n'est plus capitale
    [...]
    Je suis fatigué, oh mon dieu
    " Délivre tes enfants des mains de Babylone "

    Fakoly dénonce aussi les hommes politiques d'Afrique « complices de Babylone pour nous arnaquer ».

    Le chanteur est aussi préoccupé par les régimes africains corrompus : dans la chanson Le balayeur balayé, il est fait référence au putsch militaire en Côte d’Ivoire du général Robert Gueï, qui déclarait : « Nous sommes venus balayer la maison ». Gueï fut chassé par des manifestations en 2000, après son refus de reconnaître la victoire électorale de son adversaire Laurent Gbagbo.

    D'autres chansons comme On a tout compris évoquent aussi la corruption et l'exploitation de la population par les hommes politiques en Afrique.

    Site officiel

    Tiken Jah Fakoly au festival Africajarc, à Cajarc (46), le 26 juillet 2008.


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